mardi 12 août 2014

Une partie de jambe en l'air [Kamo]

Tu es allongée sur le lit, nue, je vais me faire un thé. Il fait nuit, je suis à poil aussi. En mettant l'eau à chauffer, on discute, un quart d'heure plus tôt, on baisait. Je te dis qu'à un moment j'ai tourné la tête et par la fenêtre, en face, j'ai vu quelqu'un qui nous matait. En fait cette fille se touchait en nous regardant. J'avoue que ça me déplaît pas qu'on l'ait excitée. Je suis toujours à la fenêtre, je te regarde, allongée, alanguie même, sur le lit. T'es belle. Je commence à rebander. Je prends une chaise, je vais m'asseoir en face de toi, tu ne bouges pas. Et on continue à parler...
Tu te rappelles ce qu'on disait hier soir, sur toi qui te baladerais sans rien sous ta jupe ? Moi oui. Je nous imagine rentrant d'aller boire un coup, tu aurais viré ta culotte dans les toilettes du bar juste avant. On serait rentrés à pieds, par des rues tout à fait désertes. Parfois, je t'aurais poussée sous une porte cochère, pour te toucher, mes mains caressant tes jambes. La première fois, je t'aurais caressé juste les cuisses avant qu'on reparte. En t'embrassant, nos langues mêlées... Ensuite, sous un autre porche, mes doigts seraient un peu remontés, le long de tes fesses, pendant que tu avais pris ma bite déjà dure dans ta main. Je t'aurais sentie commencer à mouiller. La troisième fois, je me serais mis à genoux pour te lécher, doucement. Je t'aurais sentie tressaillir sous mes coups de langue. La quatrième, c'est toi qui te serais mise à genoux, avec une telle envie de me sentir dans ta bouche... Tu m'aurais sucé, longuement, avec appétit, et je serais venu là, sous une porte cochère, dans ta bouche, alors que tu aurais mouillé jusqu'à mi-cuisse.
Te raconter ça m'a donné une gaule énorme, probablement même que j'ai le sexe dans la main. De ton côté, tu t'es caressée pendant ce temps. J'ai vu ta main droite aller et venir sur ta chatte pendant que ta main gauche te tripote les seins. Je suis toujours sur ma chaise, je bande comme un fou, j'ai envie de toi, mais je bouge pas. Et quand tu fais mine de te lever, je te dis "Non..." dans un souffle, je peine à le dire. Alors tu te rallonges et continue à te toucher. Tu me dis que tu as hâte que je te lèche la chatte. Tu sais que je suis à moitié fou de désir, que c'est un effort dingue de rester assis et tu continues. Ma main va et vient doucement, les tiennes continuent ce qu'elles faisaient... Tu m'expliques que je vais te lécher, que tu as envie de sentir ma langue te fouiller. Tu dis "Je mouille...", tu dis que je pourrais te prendre, là, comme ça. Je reste sur ma chaise, j'en ai presque mal tellement je bande, mais c'est bon, aussi. Tu me dis aussi qu'après t'avoir léchée, tu vas me sucer, prendre ma bite en entier dans ta bouche, tu me parles de ces lents aller-retours que tu feras. Tu te mets même à quatre pattes, les fesses vers moi, je vois tes doigts qui rentrent dans ta chatte, je tiens plus, je me lève, je te pénètre, d'un coup.
Et je ressors lentement. Je reviens au fond et j'y reste. Tu te redresses en te cambrant. Tu lèves les mains, je les prends dans les miennes, je vais et je viens, mais c'est trop, je sens que je pourrais venir. Je tourne la tête et je revois la voisine d'en face. Tout à l'heure, elle était en culotte et T-shirt, cette fois-ci, elle a déplacé un fauteuil devant sa fenêtre et elle est nue. Elle se touche, jambes écartées, elle veut qu'on la voie aussi. Mais je préfère me retirer. Je t'allonge sur le dos, ta langue dans ma bouche, ma queue contre toi, puis je t'embrasse le cou, je descend vers tes seins, je mordille et je lèche tes tétons,je joue à les prendre dans ma bouche, je m'étends à côté de toi. Je lèche ton ventre, ma main te caresse les cuisses, puis mes doigts s'insinuent en toi. Ta main descend m'aider, mes doigts vont et viennent pendant que tu te donnes aussi du plaisir tout en me branlant lentement. Alors tu n'en peux plus, tu montes sur moi.
C'est maintenant que je te dis, pour la voisine, elle a l'air de bien s'amuser. Mais je préfère te mater, toi : Tu es bien droite, j'ai une main sur chacune de tes fesses, mes doigts se touchent dans ta raie. J'écarte ton cul, tu ne bouges plus, me laissant le soin d'aller et venir lentement. Tu lèves les bras, tu es magnifique. Tu gémis en rythme avec chaque coup de queue, puis tu te relèves, recules, me dit d'approcher, j'arrive, sur les genoux, tu as fait en sorte que la voisine ne perde rien de ce moment où tu me prends en bouche. Comme tu me l'avais dit, tu m'avales entièrement et tu me suces lentement. Tu me sors de ta bouche, aussi, par moments. Je sens ta langue, légère, partir de sous mes couilles pour remonter et finir par m'emboucher encore. J'ai envie de te toucher pendant que tu continues, alors je me déplace pour que la voisine puisse voir ta bouche comme mes mains. Je sens que tu es trempée.
Mais ça ne dure pas, tu m'écartes, te lèves, vas vers la fenêtre, je te suis. Tu as les mains sur le chambranle et tu te tiens juste assez éloignée de l'ouverture pour qu'on ne nous voie pas de la rue mais qu'en face elle ne perde rien du spectacle. Tu as les bras ouverts, les jambes ouvertes, je suis derrière toi. Tu gémis quand je rentre, et mes va-et-viens sont presque brutaux, j'accélère, tu cries. J'accélère de plus en plus, mais tu m'arrêtes, tu n'as pas envie de finir là. La voisine se tortille sur son fauteuil. Et s'arrête. Pour elle, c'est bon, elle rentre.
Mais nous, on n'en a pas fini. Tu te tournes, me pousses contre le mur, puis tu me repousses pour TE mettre contre le mur. Tu m'appuies sur la tête. Je m'agenouille, pose mes mains sur tes fesses, t'attire à moi. Tu es adossée contre le mur, tes jambes écartées et avancées, tes fesses décollées de celui-ci. Tu sens ma langue sur ton clitoris, puis elle descend, entre en toi, reviens lentement. Nom de dieu comme tu mouilles, j'en ai plein le visage. Tu ondules sous mes coup de langues, ta main se crispe sur ma tête, je suis à un cheveu de venir, sans même me toucher, juste à te sentir prendre du plaisir. Alors je me relève, te soulève, une jambe dans chaque main et te fais descendre sur ma bite. Tu avais les bras autour de moi, tu griffes mon dos.
Je te ramène sur le lit, Et on est là, tu es sous moi, je suis serré par tes bras et tes jambes. Je me libère, me redresse. Tu refermes tes jambes devant moi, toujours pénétrée. J'appuie un peu dessus pour entrer plus profond. Je me soulève un peu, profite de mon poids pour aller et venir à grandes saccades. Tu rouvres les jambes, me réattires à toi. Je passe mes bras sous les tiens, agrippe tes épaules pour plus de force, tu cries de plus belle, mais c'était pas ton idée, alors tu fais en sorte de me retourner. Tu es sur moi, tu poses tes pieds à plat de chaque côté de moi, qui suis allongé. Tu te lèves, je sors presque. Tu restes comme ça deux ou trois secondes, je gémissais déjà depuis le début, mais là, ça devient presque des grognements. Et tu redescends. Tu accélère le mouvement, je viens en criant. Et tu viens aussi en me sentant décharger en toi. Et tu t'affales sur moi.

Épilogue 

Le lendemain, on sort... Et on croise la fille d'en face avec un gros sac à dos. Elle est très ordinaire, a l'air sympa quand même. Elle dit : "Merci pour hier soir, c'était ma dernière nuit ici, je repars chez moi, c'était un échange d'appart pour les vacances." "Ça nous a fait plaisir aussi." Et voilà, personne n'a demandé le nom de l'autre, on se reverra jamais.

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