Bon, ce n'est pas comme Pow-Wow, nul besoin d'un appendice
explicatif, non?
Alors venons-en au point
important : LE JEU !
Je m'explique.
Trouvant que mon texte manquait
de « saucisses
», j'ai
cherché à pallier à cette
carence par l'absurde, et j'en ai donc rajouté... au niveau « rock
n'roll ».
Voilà donc un
petit jeu qui fera appel à votre culture Rock et - un peu - à vos
connaissances en anglais (pardon d'avance aux anglophobes).
Heil
to The King est ponctué de références à des
standards du rock. Des titres ou des paroles de chansons (ou les 2), traduits
(ou non) et intégrés au texte. Plus parfois quelque
menus indices (un mot ou deux...).
Il y en a 25 à trouver,
sauf erreur ou référence inconsciente de ma part.
Couvrant à peu près toutes
les époques et
tous les styles (bon, j'me connais, c'est pas mal orienté 60-70's,
mais j'y peux rien si c'était la meilleure période).
Et ces 25 titres sont, hors
reprises postérieures, de 25 groupes/artistes différents.
A vous de les retrouver !
Bonne lecture et bonne chasse !
(les réponses au
jeu, c'est par ici)
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(scroll)
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Allez, à tout hasard, un semblant de vrai
appendice pour ceux qui ont déjà lu :
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Elvis Presley a bien effectué son service militaire en
Allemagne, à la base Ray Barracks de Friedberg,
entre le fin janvier 1958 et le 5 mars 1960. Il acheta même une
maison dans la ville voisine de Bad Nauheim.
Si on s'est interrogé à l'époque
quant à la raison de cette mobilisation (pour
certains, l'objectif était de juguler l'influence néfaste
d'Elvis sur la jeunesse américaine), il est quand même très peu
probable que son enrôlement en Allemagne cache la mission
secrète du
super agent secret qu'il serait en réalité. Ni même qu'il
eut à affronter
des néo-nazis,
et encore moins des saucisses empoisonnées.
Bref.
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(pas de
triche, hein?)
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(d't'manière, il y a
rien à gagner)
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Ca y est !
Bon, il fallait relever :
« La longue et sinueuse route se déroulait...
» : la plus tordue pour le début. Référence à The Long and Winding Road des Beatles.
« Il y en a qui sont nés avec une cuillère en
argent dans la main, juste bon pour lever les couleurs, mais c'était pas lui, ça.
Pas Billy Bob. Il n'était pas gosse de militaire, pas gosse de sénateur, pas
gosse de riche. Même pas rock-star » : référence aux premier et deuxième
couplets et au refrain de Fortunate Son,
de Creedence Clearwater Revival.
« De quoi rester stupéfait et déboussolé »:
en Anglais, ça se dit Dazed and Confused,
comme la chanson de Led Zeppelin donc.
« Un de ces jours, je te découperai en petits
morceaux. »: référence aux (seules) paroles de One of These Days, de Pink Floyd.
« Brillante brillante les bottes en cuir »
: référence aux premières paroles de Venus
in Furs, du Velvet Underground
« On n’est jamais tué que par la mort, bébé
C'est la seule chose qui nous rend facile » : référence (assez tordue je
l'avoue) au Killed by Death de
Motorhead (« The only time I'm gonna be
easy's when I'm Killed by death »)
« T'es à l'armé maintenant »: celle-ci, je
ne l'ai même pas faite exprès, mais il aurait été dommage de passer à côté! In the Army Now, de Status Quo.
« Avec les lumières éteintes, c'est moins
dangereux (...) Nous y voilà. On s'amuse (...) Je me sens stupide... » : recollé,
elle paraît plus évidente, non, la référence à Smell Like Teen Spirit de Nirvana ?
« La dernière chose dont je me souvienne,
c'est que je courais vers la porte. Je devais trouver le chemin du retour pour
revenir à l'endroit où j'étais avant (...) Dans un hôtel d'où on ne peut pas
partir » : pas la plus évidente non plus, cette référence au dernier
couplet d'Hotel California des Eagles.
« Permettez-moi de me présenter (...) je suis
un homme de goût, et fortuné. »: celle-ci parait facile par contre ; on
reconnait l'intro de Sympathy for the
Devil des Rolling Stones.
« En tant que vrais enfants de la nature, nous
somme nés, nés pour être sauvages (...) et nous allons voler si haut, et ne
jamais mourir ! » : là, j'avoue qu'il y avait une part de vice à
mettre dans la bouche d'un nazi les paroles de l'hymne Born to be Wild de Steppenwolf !
« Moi je mange des bonbons avec mon porc aux
fayots » : les références à la charcuterie et aux saucisses étant rare dans
la culture rock, je me devais de mettre celle-ci. Pork and Beans, de Weezer. Et puis quand on voit la fin du King,
elle prend (un peu) de sens...
« La grand-route pour l'enfer »: Je ne
pouvais décemment pas me passer d'un référence à AC/DC!
« Die Scham fiel auf ihre seite! Wir können sie schlagen für
alle zeiten! Dann sind wir Helden für diesen Tag! Dann sind wir Helden ! » : malgré les apparences, pas de
travail de traduction de ma part sur celle-ci ! Il s'agit juste des paroles de
la version allemande du Heroes de
David Bowie. Ben oui...
« Il doit bien avoir un moyen de sortir. Avec
toute cette confusion, ils n'ont pas pu mettre de relève. En longeant la tour
de garde » : paroles du premier couplet, agrémenté du titre de All along the Watchtower de Jimi
Hendrix.
« Je suis le fils réchappé de la bombe A, je
suis un garçon oublié du monde (...)Je suis celui qui cherche et détruit »:
là encore, paroles du premier couplet agrémenté du titre de Search and Destroy des Stooges.
« Un frisson tenace au fond d'eux, pistolets
hurlant, ils couraient dans la grisaille infinie. Les blessures endurées
testaient leur orgueil. Soudain, cinq hommes, toujours en vie dans
l'embrasement furieux, devenus fous d'une douleur qu'ils connaissent
certainement » : paroles du premier couplet de For who the Bell Tolls de Metallica.
« Je bouge comme un chat, je charge comme un bélier,
je pique comme une abeille. Je suis ton homme, bébé ! » : référence aux
paroles de 20th Century Boys de T-Rex.
« J'ai fait ça à ma façon (...) Comme
d'habitude »: la réponse est dans la question ! Référence au My Way chanté entre autre par Elvis
Presley (et par Sid Vicious, pour la meilleure version).
« Une vraie balle, avec des ailes de papillon
»: référence à Bullet with Butterfly
Wings des Smashing Pumpkins. J'en profite pour placer l'anecdote gratuite :
Elvis parle ici de sa Mercedes 300SL, une voiture restée célèbre pour ses
portes ''papillons''. Elvis en a vraiment eu une, mais en cabriolet, et donc
avec des portières classiques. De plus, l'appellation anglo-saxonne parle
d'ailes ''de mouette'' (Gullwing) et non de papillon, ce qui me nique la
traduction...
« Retourne-toi, Beethoven ! »: Référence
au Roll Over Beethoven de Chuck Berry
(et de plein d'autres).
« T'as du sang sur la tronche, tu te fais
honte, alors que t'as voulu planter tes bannières partout(...) Je vais te
secouer ! » : référence aux paroles du deuxième couplet de We Will Rock You de Queen.
« When you've been in a desert for too long,
you're wondering who is it for, all those slightly fake rules, of this game you
have to play, with blindfolded eyes... » : bon, là, j'ai craqué. Mais faire
chanter à Elvis une version anglicisée de Quand
t'es dans le Désert de Jean-Patrick Capedevielle, il fallait que ce soit
fait.
« Je me sens en train de toquer aux portes du
Paradis » : quoi de mieux pour une scène d'agonie qu'une référence au Knockin' on Heaven's Door de Bob Dylan ?
« Ca ne ferait aucune différence, et je sais
que je pourrais toujours essayer. Ca ne ferait aucune différence, oui, le coupa
Hoover, mais vous feriez mieux de vous y tenir, d'en avoir besoin, et d'en user
jusqu'au jour de votre mort. » : et pour finir, une référence à Kozmik Blues de Janis Joplin, parce que
tout ça manquait quand même de gonzesse.
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