lundi 26 novembre 2012

Heil to the King ! - Annexe [Nosfé]


Bon, ce n'est pas comme Pow-Wow, nul besoin d'un appendice explicatif, non?

Alors venons-en au point important : LE JEU !
Je m'explique.
Trouvant que mon texte manquait de « saucisses », j'ai cherché à pallier à cette carence par l'absurde, et j'en ai donc rajouté... au niveau « rock n'roll ».
Voilà donc un petit jeu qui fera appel à votre culture Rock et - un peu - à vos connaissances en anglais (pardon d'avance aux anglophobes).
Heil to The King est ponctué de références à des standards du rock. Des titres ou des paroles de chansons (ou les 2), traduits (ou non) et intégrés au texte. Plus parfois quelque menus indices (un mot ou deux...).

Il y en a 25 à trouver, sauf erreur ou référence inconsciente de ma part.
Couvrant à peu près toutes les époques et tous les styles (bon, j'me connais, c'est pas mal orienté 60-70's, mais j'y peux rien si c'était la meilleure période).
Et ces 25 titres sont, hors reprises postérieures, de 25 groupes/artistes différents.
A vous de les retrouver !
Bonne lecture et bonne chasse !


(les réponses au jeu, c'est par ici)

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Allez, à tout hasard, un semblant de vrai appendice pour ceux qui ont déjà lu :
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Elvis Presley a bien effectué son service militaire en Allemagne, à la base Ray Barracks de Friedberg, entre le fin janvier 1958 et le 5 mars 1960. Il acheta même une maison dans la ville voisine de Bad Nauheim.
Si on s'est interrogé à l'époque quant à la raison de cette mobilisation (pour certains, l'objectif était de juguler l'influence néfaste d'Elvis sur la jeunesse américaine), il est quand même très peu probable que son enrôlement en Allemagne cache la mission secrète du super agent secret qu'il serait en réalité. Ni même qu'il eut à affronter des néo-nazis, et encore moins des saucisses empoisonnées.
Bref.
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(pas de triche, hein?)
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(d't'manière, il y a rien à gagner)
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Ca y est !
Bon, il fallait relever :

« La longue et sinueuse route se déroulait... » : la plus tordue pour le début. Référence à The Long and Winding Road des Beatles.

« Il y en a qui sont nés avec une cuillère en argent dans la main, juste bon pour lever les couleurs, mais c'était pas lui, ça. Pas Billy Bob. Il n'était pas gosse de militaire, pas gosse de sénateur, pas gosse de riche. Même pas rock-star » : référence aux premier et deuxième couplets et au refrain de Fortunate Son, de Creedence Clearwater Revival.

« De quoi rester stupéfait et déboussolé »: en Anglais, ça se dit Dazed and Confused, comme la chanson de Led Zeppelin donc.

« Un de ces jours, je te découperai en petits morceaux. »: référence aux (seules) paroles de One of These Days, de Pink Floyd.

« Brillante brillante les bottes en cuir » : référence aux premières paroles de Venus in Furs, du Velvet Underground

« On n’est jamais tué que par la mort, bébé C'est la seule chose qui nous rend facile » : référence (assez tordue je l'avoue) au Killed by Death de Motorhead (« The only time I'm gonna be easy's when I'm Killed by death »)

« T'es à l'armé maintenant »: celle-ci, je ne l'ai même pas faite exprès, mais il aurait été dommage de passer à côté! In the Army Now, de Status Quo.

« Avec les lumières éteintes, c'est moins dangereux (...) Nous y voilà. On s'amuse (...) Je me sens stupide... » : recollé, elle paraît plus évidente, non, la référence à Smell Like Teen Spirit de Nirvana ?

« La dernière chose dont je me souvienne, c'est que je courais vers la porte. Je devais trouver le chemin du retour pour revenir à l'endroit où j'étais avant (...) Dans un hôtel d'où on ne peut pas partir » : pas la plus évidente non plus, cette référence au dernier couplet d'Hotel California des Eagles.

« Permettez-moi de me présenter (...) je suis un homme de goût, et fortuné. »: celle-ci parait facile par contre ; on reconnait l'intro de Sympathy for the Devil des Rolling Stones.

« En tant que vrais enfants de la nature, nous somme nés, nés pour être sauvages (...) et nous allons voler si haut, et ne jamais mourir ! » : là, j'avoue qu'il y avait une part de vice à mettre dans la bouche d'un nazi les paroles de l'hymne Born to be Wild de Steppenwolf !

« Moi je mange des bonbons avec mon porc aux fayots » : les références à la charcuterie et aux saucisses étant rare dans la culture rock, je me devais de mettre celle-ci. Pork and Beans, de Weezer. Et puis quand on voit la fin du King, elle prend (un peu) de sens...

« La grand-route pour l'enfer »: Je ne pouvais décemment pas me passer d'un référence à AC/DC!

« Die Scham fiel auf ihre seite! Wir können sie schlagen für alle zeiten! Dann sind wir Helden für diesen Tag! Dann sind wir Helden ! » : malgré les apparences, pas de travail de traduction de ma part sur celle-ci ! Il s'agit juste des paroles de la version allemande du Heroes de David Bowie. Ben oui...

« Il doit bien avoir un moyen de sortir. Avec toute cette confusion, ils n'ont pas pu mettre de relève. En longeant la tour de garde » : paroles du premier couplet, agrémenté du titre de All along the Watchtower de Jimi Hendrix.

« Je suis le fils réchappé de la bombe A, je suis un garçon oublié du monde (...)Je suis celui qui cherche et détruit »: là encore, paroles du premier couplet agrémenté du titre de Search and Destroy des Stooges.

« Un frisson tenace au fond d'eux, pistolets hurlant, ils couraient dans la grisaille infinie. Les blessures endurées testaient leur orgueil. Soudain, cinq hommes, toujours en vie dans l'embrasement furieux, devenus fous d'une douleur qu'ils connaissent certainement » : paroles du premier couplet de For who the Bell Tolls de Metallica.

« Je bouge comme un chat, je charge comme un bélier, je pique comme une abeille. Je suis ton homme, bébé ! » : référence aux paroles de 20th Century Boys de T-Rex.

« J'ai fait ça à ma façon (...) Comme d'habitude »: la réponse est dans la question ! Référence au My Way chanté entre autre par Elvis Presley (et par Sid Vicious, pour la meilleure version).

« Une vraie balle, avec des ailes de papillon »: référence à Bullet with Butterfly Wings des Smashing Pumpkins. J'en profite pour placer l'anecdote gratuite : Elvis parle ici de sa Mercedes 300SL, une voiture restée célèbre pour ses portes ''papillons''. Elvis en a vraiment eu une, mais en cabriolet, et donc avec des portières classiques. De plus, l'appellation anglo-saxonne parle d'ailes ''de mouette'' (Gullwing) et non de papillon, ce qui me nique la traduction...

« Retourne-toi, Beethoven ! »: Référence au Roll Over Beethoven de Chuck Berry (et de plein d'autres).

« T'as du sang sur la tronche, tu te fais honte, alors que t'as voulu planter tes bannières partout(...) Je vais te secouer ! » : référence aux paroles du deuxième couplet de We Will Rock You de Queen.

« When you've been in a desert for too long, you're wondering who is it for, all those slightly fake rules, of this game you have to play, with blindfolded eyes... » : bon, là, j'ai craqué. Mais faire chanter à Elvis une version anglicisée de Quand t'es dans le Désert de Jean-Patrick Capedevielle, il fallait que ce soit fait.

« Je me sens en train de toquer aux portes du Paradis » : quoi de mieux pour une scène d'agonie qu'une référence au Knockin' on Heaven's Door de Bob Dylan ?

« Ca ne ferait aucune différence, et je sais que je pourrais toujours essayer. Ca ne ferait aucune différence, oui, le coupa Hoover, mais vous feriez mieux de vous y tenir, d'en avoir besoin, et d'en user jusqu'au jour de votre mort. » : et pour finir, une référence à Kozmik Blues de Janis Joplin, parce que tout ça manquait quand même de gonzesse.

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